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Filière labellisée « Culture raisonnée contrôlée » Le Gie Crc s’engage en faveur de la biodiversité

La filière céréalière Crc (Culture raisonnée contrôlée) vient de décider d’un nouvel engagement : le renforcement des exigences en matière de biodiversité. Un défi qui trouvera sa traduction dès la récolte 2012. Un millier d’agriculteurs sont engagés dans cette filière de qualité.

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Le Président de la filière, Etienne Henriot a rappelé que la filière céréalière Crc, née dans les années 1990, compte aujourd’hui plus de 1.000 agriculteurs, 20 organismes collecteurs et stockeurs de céréales, 27 moulins, des industriels et distributeurs et des artisans boulangers. Cela représente 150.000 tonnes de céréales produites sur 25.300 hectares. (© Terre-net Média)

La filière céréalière du Groupement d’intérêt économique (Gie) Crc « Culture raisonnée contrôlée » a annoncé, vendredi 27 janvier 2012, de nouveaux engagements en faveur de la biodiversité, pour garantir davantage la qualité des céréales produites et le respect de l’environnement. Les 1.000 exploitations françaises certifiées par le label de qualité Crc, s’engageront dorénavant pour favoriser le maintien de la biodiversité.

Les exigences de la filière Crc s’attachent à imposer des contraintes supérieures aux réglementations existantes en matière de protection des cultures, d’utilisation de fertilisants et d’irrigation. A titre d’exemple, « les produits autorisés pour la protection des cultures et qui ne sont utilisés qu’en dernier recours sont rigoureusement sélectionnés pour limiter voire éviter tout impact sur l’environnement ».

« Cette évolution permet de répondre à l’attente des consommateurs et de faire connaître les efforts environnementaux réalisés par les agriculteurs engagées, explique la filière Crc. Ces pratiques de préservation des habitats naturels se traduisent à l’échelle de la parcelle, de l’exploitation agricole et du territoire. »

Conservation de la faune et la flore

Les agriculteurs de la filière s’engagent à respecter la faune, avec par exemple l’interdiction d’utiliser sur les cultures certains produits toxiques pour les animaux, d’avoir des pratiques de récolte et de travail du sol préservant les petits animaux, d’entretenir et de conserver des points d’eau, de participer à la protection et la sauvegarde des espèces menacées, etc.

Pour entretenir la flore sauvage, la filière Crc s’engage sur des éléments concrets comme l’entretien des bordures de champ et de cours d’eau, les bandes enherbées, la rotation des cultures, etc. Des actions complémentaires volontaires peuvent être mises en place comme l’implantation de jachères apicoles ou la construction de corridors écologique, afin de faciliter la circulation des animaux sauvages.

 

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